posté le 06-07-2013 à 22:28:58

Au cœur de la Pyramide.

 

 

 

 

Je fait depuis ma maturité ce même rêve
Qui me hante, incessamment, sans trêve.
Il ne fut pas parmi les premiers
Mais se poursuivant, il sera le dernier :

Dans la Pyramide des sentiments j’ai pénétré.
A chaque carrefour, J’ai suivi un incertain couloir
Du labyrinthe, chemins enchevêtrés des espoirs,
Cherchant la chambre sacrée du bonheur
Où déposer les sentiments de mon cœur…
Espérant avec une profonde naïveté
En rejoindre d’autres et au moins un, espéré :
Et chaque fois je me suis tristement égarée.

Ma torche s’épuisait, quand j’aperçu des lueurs.
Sur la pierre elles se reflétaient. Lumières orangées.
Je me dirigeais vers elles surmontant ma peur
Et je pénétrais dans la salle. Par une autre voie,
Les flammes disparaissaient laissant un voile de fumée.
C’était la chambre ! Mais je ne pu exprimer ma joie
 Je succédais de peu dans ce lieux aux pilleurs…
L’autel était brisé, la pièce entièrement vidée…
Ainsi par des tiers sont détruits des espoirs de bonheur.

 


Je ne suis pas, définitivement guérie
Du verbe aimer que j’ai multiplié
Car plus que la chair, le cœur m’a motivée.
Mais je cherche maintenant la sortie.
Je ne veux plus jamais être piégée
Dans cette Pyramide où, rêveuse, je suis entrée.
Je ne veux plus ni espérer recevoir, ou donner.
Je veux, au mieux que rien, équitablement partager

De la tendresse, des sentiments, de la spiritualité
Laissant pour le reste, au hasard une opportunité…

Le temps fuit aussi pour les Déesses et les Dieux
Et leur avenir est plus l’oubli qu’un règne dans les cieux.
Mon temps est déjà passé depuis une éternité
Mais on se souvient encore de moi parce que… J’ai aimé.

 

 


    Aux êtres que j’ai aimé.
 


 

 


Commentaires

 
 
 
posté le 29-06-2013 à 23:54:13

Une plume...

 

 Une plume ? Quoi de plus léger…
Elle est, pour que l’oiseau puisse voler.
Celle d’un ange, on l’imagine pareille à un duvet,
Et colorées sont celles du perroquet.
Effilées, elles font la queue du Quetzal.
Frappé par la mythologie l’étrange animal,
Le paon, aux longues plumes marquées d’yeux,
Faisant sa roue devint le symbole des orgueilleux…

Insignifiante, quand elle est isolée
Elle ne peut du souffle du vent,
Qu’en subir les caprices du moment.
Poids négligeable dans son assemblée
Seuls les initiés savent qu’il faut la ménager
Sinon de tristes regret ils devraient risquer.
Après le calame, du Scribe figé dans sa sculpture
Elle prolongea la main du poète dans son écriture.

 



Des plus immenses voûtes de pierre antiques
Aux arcs brisés des cathédrales gothiques
Un prisme de pierre, modeste ou armorié, inséré
En fin d’ouvrage figea ces pierres taillées pour l’éternité.
Mais que ce simple objet vienne à être ôté
Et toute la gigantesque masse sera écroulée…
D’une grande œuvre aux allures divines
Ne succèderont que de pauvre ruines.

 

 

 

 C’est dans le détail que le Diable se cache
Afin de mieux compliquer notre tâche.
Il profite de notre insouciante négligence
Pour s’assurer pleinement de notre déchéance
Et se réjouir de voir si bêtement détruit
Dans la ruine ou les flammes
Ce qu’a grand peine, l’homme et la femme
Ont construit…

On a trop tendance à oublier
L’importance des petits riens.
Qu’ avec dix as de bronze, on eut un denier,
D‘argent. Qu’avec un sourire, un ami se retient.
Que de petites attentions  envers l’être aimé
Nous assure, un peu, de l’amour sa continuité.

Qu’ un simple geste, un signe de la main
A un, une inconnue croisé sur le chemin
Peut faire survivre un espoir en l’être humain…

Une plume, c’est tout et rien
Comme tout objet elle n’est
Que ce que celui qui en à l’usage en fait.

 

 

 


 

  A celle qui me manque...



 

 

 

 

 

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posté le 15-06-2013 à 22:32:59

Il reste...

 

 



Il reste…
Les chemins d’Osiris.

Les chemins qui me mènent vers toi
Sous la tempête se sont effondrés.
Mon cœur est en désarrois
Et je ne sais comment te retrouver.

Même s’il reste un merveilleux souvenir
On ne peut oublier qu’il reste aussi un avenir.
Si mon cœur pouvait voler, tel les hirondelles
Sans hésiter il franchirait, à s’en user les ailes
La distance néfaste qui toujours nous a séparés
Et qui mit bien à l’épreuve nos sentiments partagés.

Il viendrait se poser sur ton épaule et doucement
Te murmurerait des mots fidèles à ses sentiments.
Des mots pleins de douceur pour te rassurer,
Des mots pleins de tendresse pour te consoler.
Il sécherait tes larmes par des baiser sur tes yeux
Et se blottirai tout contre ton cœur malheureux.
Il en respirerait le doux parfum de sa sincérité,
Soupirerait sous son charme et sa légèreté…

Hélas cela est un rêve, que l’ont vit les yeux clos
Désirs insensés qu’il faut maintenir dans leurs enclos
Qu’il faut maîtriser car non loin du rêve, la réalité,
Souvent triste, nous toise pleine de sévérité.
Elle nous rappelle durement que les lois des hommes
A l’amour, même du cœur, ne sont guère conforme.

Je maîtrise à présent, l’infinie tristesse, depuis peu
De ne plus pouvoir me noyer dans le bleu de tes yeux
Quelques fois. Mais je ne céderai pas au désespoir
Car le cœur qui aime un autre coeur, dans désespoir,
Il ne voit qu’un seul  mot… Espoir !


Je parcourrai à l’infini les rivages du grand fleuve
Le jour, la nuit, qu’il vente ou qu’il pleuve
Au travers des roseau, des tiges de papyrus, des marais
Osiris !  Je  retrouverai tes traces et je rassemblerai
Les restes dispersés de notre amour
Pour qu’il renaisse sous un nouveau jour.

 

 

Isis


 


Commentaires

 

immocap-senegal  le 20-06-2013 à 09:17:06  #   (site)

Très beau

Isis  le 19-06-2013 à 21:17:54  #   (site)

Je fais des recherches en effet mais si je publie un texte qui n'est pas de moi j'en cite la source au mieux de ce que j'en connais. C'est la moindre des honnêtetés. Pour les photos, quelques unes sont de moi.
Ce texte que tu évoques, je l'ai écrit. J'avais assez de mélancolie à ce moment... Il y a des allusions à la quette d'Isis pour retrouver Osiris qui fut, Lui Aussi, insuffisamment méfiant avec quelqu' un qui l'avait "à l’œil"...
Il se lit à un autre degré que le premier : Isis n'est pas forcément Isis ; il en est de même pour Osiris. Je pense avoir répondu à ta question.Egyptien

l'ange  le 19-06-2013 à 08:14:24  #

j'ai oublié de te demandé sur le texte

Il reste… Les chemins d’Osiris

C'est toi qui la écrit ou bien c'est dans les chemins de tes recherches sur Iris et Osiris que tu la trouvé et mit à ton goût

bisous tendre

Isis  le 18-06-2013 à 22:49:50  #

Tu ne perds pas ta dignité en luttant pour vivre. Jamais ! La lutte pour pour vivre ou survivre n' est aucunement indigne. C'est celui qui profite de son pouvoir pour soumettre et surtout sans compensation, qui devient méprisable.
Au contraire, la lutte et ses sacrifices exprime la foi pour un avenir. Une intelligence naturelle qui te dicte ce qu'il y a à faire pour durer. En espérant les temps meilleur. Reste aussi à savoir se rendre compte jusqu' ou il faut aller. Tout n'est pas acceptable, même dans ce pays en déliquescence, il y a encore des lois...
Tout évolue et tu n'es pas dans la solitude, tu peux parler. D'autres n'ont pas cette chance.
Renonce à cette idée trop romantique te guidant vers un ultime sommeil. Tu n'as pas vécu les 2/3 de ta vie et la nature et surtout par ta volonté, a eu l'indulgence de t'épargner les effets rudes du temps...
C'est un signe.
Nos regards brilleront l'un pour l'autre et nos doigts se croiseront de nouveau dans des moments d' intense amitié. Patience...
Il te faudra de la prudence et de la patience chose dont la nature m'a bien dotée. Mais tu devais rêver, encore, au moment du partage...

Alors pense à garder, seulement en mémoire, les chemins qui nous permettent encore de communiquer, en toute impudeur moi qui suis si pudique : nécessité fait loi.
Nettoies l'historique du support qui t'a permis de me joindre afin que ton tyran n'y trouve à redire et te fasse de la peine...

N'ai aucune crainte s'il venait à laisser un message du fait de ton imprudence. SydN brûle d'envie d'en découdre avec ce genre de triste personnage...

Ton Isis.

l'ange  le 18-06-2013 à 16:44:15  #

Tes écrits me touchent. J'aimerai tant être rassurée. Rassurée comme un enfant qui à perdu son jouet fétiche.
Moi j'ai perdu ma plume ou plutôt le goût de la stimuler.
J'ai aussi perdu ma dignité. Je suis devenue un toutou de peur de la misère. Je dis,oui, oui monsieur je travaille pour vous bénévolement pour que votre affaire gonfle sa caisse.
Enfin, s'il m'était donner le courage et le petit cachet qui me permettrait de fermer les yeux, je le dégusterais avec plaisir

 
 
 

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