Il reste…
Les chemins d’Osiris.
Les chemins qui me mènent vers toi
Sous la tempête se sont effondrés.
Mon cœur est en désarrois
Et je ne sais comment te retrouver.
Même s’il reste un merveilleux souvenir
On ne peut oublier qu’il reste aussi un avenir.
Si mon cœur pouvait voler, tel les hirondelles
Sans hésiter il franchirait, à s’en user les ailes
La distance néfaste qui toujours nous a séparés
Et qui mit bien à l’épreuve nos sentiments partagés.
Il viendrait se poser sur ton épaule et doucement
Te murmurerait des mots fidèles à ses sentiments.
Des mots pleins de douceur pour te rassurer,
Des mots pleins de tendresse pour te consoler.
Il sécherait tes larmes par des baiser sur tes yeux
Et se blottirai tout contre ton cœur malheureux.
Il en respirerait le doux parfum de sa sincérité,
Soupirerait sous son charme et sa légèreté…
Hélas cela est un rêve, que l’ont vit les yeux clos
Désirs insensés qu’il faut maintenir dans leurs enclos
Qu’il faut maîtriser car non loin du rêve, la réalité,
Souvent triste, nous toise pleine de sévérité.
Elle nous rappelle durement que les lois des hommes
A l’amour, même du cœur, ne sont guère conforme.
Je maîtrise à présent, l’infinie tristesse, depuis peu
De ne plus pouvoir me noyer dans le bleu de tes yeux
Quelques fois. Mais je ne céderai pas au désespoir
Car le cœur qui aime un autre coeur, dans désespoir,
Il ne voit qu’un seul mot… Espoir !
Je parcourrai à l’infini les rivages du grand fleuve
Le jour, la nuit, qu’il vente ou qu’il pleuve
Au travers des roseau, des tiges de papyrus, des marais
Osiris ! Je retrouverai tes traces et je rassemblerai
Les restes dispersés de notre amour
Pour qu’il renaisse sous un nouveau jour.
Isis
Commentaires
Très beau
Je fais des recherches en effet mais si je publie un texte qui n'est pas de moi j'en cite la source au mieux de ce que j'en connais. C'est la moindre des honnêtetés. Pour les photos, quelques unes sont de moi.
Ce texte que tu évoques, je l'ai écrit. J'avais assez de mélancolie à ce moment... Il y a des allusions à la quette d'Isis pour retrouver Osiris qui fut, Lui Aussi, insuffisamment méfiant avec quelqu' un qui l'avait "à l’œil"...
Il se lit à un autre degré que le premier : Isis n'est pas forcément Isis ; il en est de même pour Osiris. Je pense avoir répondu à ta question.
j'ai oublié de te demandé sur le texte
Il reste… Les chemins d’Osiris
C'est toi qui la écrit ou bien c'est dans les chemins de tes recherches sur Iris et Osiris que tu la trouvé et mit à ton goût
bisous tendre
Tu ne perds pas ta dignité en luttant pour vivre. Jamais ! La lutte pour pour vivre ou survivre n' est aucunement indigne. C'est celui qui profite de son pouvoir pour soumettre et surtout sans compensation, qui devient méprisable.
Au contraire, la lutte et ses sacrifices exprime la foi pour un avenir. Une intelligence naturelle qui te dicte ce qu'il y a à faire pour durer. En espérant les temps meilleur. Reste aussi à savoir se rendre compte jusqu' ou il faut aller. Tout n'est pas acceptable, même dans ce pays en déliquescence, il y a encore des lois...
Tout évolue et tu n'es pas dans la solitude, tu peux parler. D'autres n'ont pas cette chance.
Renonce à cette idée trop romantique te guidant vers un ultime sommeil. Tu n'as pas vécu les 2/3 de ta vie et la nature et surtout par ta volonté, a eu l'indulgence de t'épargner les effets rudes du temps...
C'est un signe.
Nos regards brilleront l'un pour l'autre et nos doigts se croiseront de nouveau dans des moments d' intense amitié. Patience...
Il te faudra de la prudence et de la patience chose dont la nature m'a bien dotée. Mais tu devais rêver, encore, au moment du partage...
Alors pense à garder, seulement en mémoire, les chemins qui nous permettent encore de communiquer, en toute impudeur moi qui suis si pudique : nécessité fait loi.
Nettoies l'historique du support qui t'a permis de me joindre afin que ton tyran n'y trouve à redire et te fasse de la peine...
N'ai aucune crainte s'il venait à laisser un message du fait de ton imprudence. SydN brûle d'envie d'en découdre avec ce genre de triste personnage...
Ton Isis.
Tes écrits me touchent. J'aimerai tant être rassurée. Rassurée comme un enfant qui à perdu son jouet fétiche.
Moi j'ai perdu ma plume ou plutôt le goût de la stimuler.
J'ai aussi perdu ma dignité. Je suis devenue un toutou de peur de la misère. Je dis,oui, oui monsieur je travaille pour vous bénévolement pour que votre affaire gonfle sa caisse.
Enfin, s'il m'était donner le courage et le petit cachet qui me permettrait de fermer les yeux, je le dégusterais avec plaisir