"Voix de la sakieh chevrotante et casséeDis, n'es-tu pas la voix de l'aïeule laisséeQui conte à ses enfant les choses de jadis ?...Oui, déjà tu chantais quand la divine IsisLes yeux en pleurs, chercha, des sables de LybieJusqu'au sommet rocheux du désert d' Arabie,Les membres dispersé de son époux divin...Fleuve des sakiehs, Nil éternel, ta plainteChante encore.EgyptienneJette sa triple note à travers la campagne ;Et toujours ton fellah, grave et silencieuxRessemble au laboureur qu'on sculpté ses aïeux...O voix des sakiehs, à l'ombre des buissons, Dévidez le long fil de vos grêles chansons..." H. Thédenat : Chant de la sakieh