Un
jour la crainte envahit Dieu
Qu'un homme douta du Paradis
Et
qu'il le trouva bien mieux
Là où s'écoule sa vie :
Ailleurs,
que dans les cieux.
Craignant qu'il fit des disciples
Il
lui envoya un Ange, pas trop sage,
Malicieux, aux talents
multiples
Qui le guiderait sur le bon passage
Sans trop de
périples.
Sa chevelure en bataille était le soleil
Ces
yeux, un éclat éblouissant de ciel.
Sa peau plus douce que
l'Alpaga
Couvrait son corps si harmonieux
Qu' un athée ne
douterait pas
Qu'il fut créé par Dieu...
Il,
Elle... Prit l'homme dans ses bras
Ses ailles de brume légère
les dissimula
Aux yeux de l'humanité
Autour d'eux bien
trop agitée.
Ce qui c'est passé ?
Dieu seul s'en est
inquiété...
L'Ange ne retourna pas au ciel
L'homme
n'y fut pas convié non plus.
Se sont-ils aimé ? Nul ne l'a
su...
Ou donc est le paradis ?
Ailleurs ? Non ! Ici !
Dans
les cœurs aimés, amants ou amis,
Là où des âmes passent mais où l'amour reste, éternel.
Isis
Commentaires
Je suis là et je te caline