VEF Blog

Titre du blog : Sycomore-du-Nil
Auteur : Sycomore-du-Nil
Date de création : 04-08-2010
 
posté le 23-05-2013 à 02:18:24

Ne pourra-t-on jamais s’aimer ?

 

 

       L’Ange !


    Il n’y a pas d’amour qui ne finisse, si l’ origine de la souffrance ne provient pas de l’un des deux cœurs qui battent à l’unisson.
    Ton enthousiasme, ton insouciance pense l’amour, Isis, qui souffre. 

    Ta négligence et ton orgueil pense la raison, Sycomore, qui juge,  ont détruit un rêve. Un rêve que tu avais bâti avec espérance et qui demandais du temps…
    Il se réalisait doucement. Un peu de patience. Un compromis plutôt que rien du tout. Un peu de prudence et de respect de l’entourage. Amis ou ennemi, le secret et la discrétion et quelque chose de beau vivrait encore, jusqu’à peut-être se sublimer.
     Isis…

    Mais non ! L’Ange est capricieux, impatient parce qu‘il fut trop courtisé pour sa beauté par les prédateurs. Il est aussi insatisfait de sentiments qu‘on ne lui a pas donné. Son amour à donner est immense, pareil à son imprudence et a sa désinvolture inconsciente et hélas à sa déception.
    Encore une fois plutôt que de réfléchir et de fatiguer l’intelligence dont la nature l’a bien pourvue, L’Ange, Elle, préfère après un message plein d’arrogance, sans forme, couper les ponts laisser dans l’ignorance ceux qui l’aiment, sans penser à leur peine.
    Peut-on se soucier de gens de telle sorte ?
    Sycomore.

    Je lui tendrai une nouvelle fois la main car je sais ce que c’est d’aimer, de souffrir et de partager même si mon cœur ne bat plus uniquement pour Elle désormais.
Je ne saurais l’oublier, Elle.

Et je ne saurais ne pas l'aimer.

 Isis

 

 

 

 


Souffrance
1290-1270 av JC …



Sept jours, que je n'ai vu la sœur* ;
La maladie s'est insinuée en moi.
Mon corps est devenu lourd,
Et j'ai perdu toute conscience
Quand viennent à moi les chefs-médecins,
Je ne puis être calmé de leurs remèdes ;
Les ritualistes, l'issue n'est pas de leurs côtés :
On ne peut discerner ma maladie.
Mais qu'on me dise : le voici ! voilà qui me ferait revivre ;
Qu'on prononce son nom, voilà qui me relèverait.
L'allée et venue de ses messagers,
Voilà qui ferait revivre mon coeur.
La soeur m'est plus bénéfique qu'aucun remède,
Elle m'est plus efficace que la somme médicale
Mon salut : qu'elle entre de l'extérieur ;
Que je l'aperçoive, et je retrouverais la santé.
Qu'elle ouvre les yeux et mon corps rajeunirait,
Qu'elle parle, et je retrouverai la force.
Si je l'enlaçais, elle détournerait le mal de moi,
Mais voici sept jours qu'elle m'a quitté !

1290-1270 av JC région de Thèbes, village  des ouvriers royaux de Deir al Médina

* En égypte ancienne le terme de soeur désigne l'épouse,
Mais qu’en serait-t-il aujourd’hui, Elle ?…

 

 

 


 

 

 

 

 

Commentaires

Sycomore-du-Nil le 27-05-2013 à 21:18:51
Isis m'a confié qu'elle gardait au plus profond de sa mémoire le dernier sourire que tu lui a offert avant que la colère de Seth ne s'abatte sur toi. Isis à lu au delà des mots. Et l'image parlant mieux que les lettres, elle ne douta pas un instant de l'identité du cœur que tu évoquais et qui étais le sien.

Désespérant cependant de perdre à jamais le contact avec toi, consciente de ta souffrance plus grande que la sienne et pliant, comme tout être qui aime, sous le poids du doute et la peur perdre un amour si fort mais fragilisé par les éléments extérieurs, Isis a perdu un peu de son jugement...

Isis répondra à tes derniers messages qui ont troublé ses yeux de larmes. Laisse lui un peu de temps. Ses sentiments sont inchangés !


SydN
l'ange le 26-05-2013 à 21:38:12
j'ai le sourire aux lèvres et l'angoisse à l'intérieur.

J'ai même eu la maladresse au début de mélanger le prénom de mon compagnon avec celui mon amour du coeur.

J'ai trouvé la parade et j'en ai été pardonnée